mercredi 5 mars 2014

Suites du débat à la MJC de Fontaine: réponses de Fontaine au Coeur, la liste conduite par Jean Paul Trovero

Début février, un débat réunissant les principales listes s’est déroulé à la MJC de Fontaine. Diverses questions ont été soumises aux candidats, nos réponses:

Question:  Voyez-vous la jeunesse comme une future masse salariale ?
Notre réponse: « L’accès à un emploi est une des préoccupations les plus souvent   exprimées par les jeunes ; avec raison car l’emploi permet d’accéder à  l’autonomie du point de vue des revenus et du logement mais aussi de de se situer comme un individu à part entière au sein de la société.
Le travail, dans des conditions dignes et respectueuses de la personne humaine, est un droit que nous devons défendre face au rouleau compresseur du néo-libéralisme qui tend à marginaliser les travailleurs au profit de l’argent, devenu la finalité principale de ce système.
Pour autant, l’accès au travail ne saurait conditionner la  dignité humaine car il n’est pas le seul facteur d’émancipation et  d’épanouissement. L’accès à une pratique culturelle de qualité, à des  loisirs enrichissants, à une sociabilité de partage et de plaisir, à  un cadre de vie agréable, à une mobilité choisie sont autant de  facteurs complémentaires au travail, qui favorisent l’émergence de jeunes citoyens libres et épanouis, conscients de leurs possibilités  et de leur environnement. »
Question: A propos de contrat d’objectif
Notre réponse: « Cette notion renvoie à une logique purement managériale et ultra- libérale des relations entre la collectivité et les acteurs de l’économie sociale et solidaire (associations, collectifs d’habitants, éducation populaire, mouvements sportifs…).
Le « contrat d’objectif » est également un moyen détourné et particulièrement retors pour   justifier la privatisation croissante du service public réclamée par certains de mes adversaires.  l’ESS joue un rôle déterminant dans la vie quotidienne d’un territoire et couvre des besoins que les collectivités seules ne sauraient couvrir ; pour ces raisons, un partenariat au long cours entre la Ville et les associations doit être formalisé sur la base du dialogue, de la transparence et de la confiance mutuelle avec l’intérêt collectif comme principal critère de discussion.
Cette formalisation ne saurait prendre la forme d’un « contrat d’objectifs » faisant peser une épée de Damoclès sur la continuité des projets mais de conventions co-élaborées et adaptés à chaque situation. »
Question: A quand une politique humaine et non de l’ego ?
Notre réponse: « Les humains, en particulier ceux qui briguent ou accèdent à des  responsabilités ne sont malheureusement pas à l’abri d’une « politique de l’ego » : c’est la nature humaine qui veut ça ! Pour ma part, je me sens porté par l’engagement sincère et enthousiaste d’un grand nombre d’hommes et de femmes qui m’ont choisi pour promouvoir une certaine vision de Fontaine et de son avenir. Ma personne, mon image, mes prises de position sont au service de cet élan citoyen.
Le projet défendu par le collectif Fontaine au Coeur est profondément humain car il privilégie avant tout l’intérêt de tous les citoyens sans marginaliser personne ; il est profondément humain car il se préoccupe plus des réalités concrètes que vivent les habitants-es que des effets d’annonce et des stratégies politiciennes ; c’est un projet humain parce qu’il a été élaboré par des citoyens-nnes de toutes conditions qui avaient comme seule préoccupation le bien être et la dignité de tous-tes. Je suis fier et honoré de servir cette cause. »